• Ses Débuts

    Ses Débuts

    Soutenu par ses proches, notamment par Lee Halliday qui le produit, convaincu que cette musique peut s'imposer en France, ce dernier fait envoyer d'Amérique, par sa famille, des disques de rock. Ainsi, Johnny fait son apprentissage de rockeur et devient possesseur d'une collection de disques inconnus en France dont profitent de nombreux copains. Eddy Mitchell se souvient : « Johnny avait beaucoup de disques américains qu'on ne pouvait pas acheter en Europe, ce qui me permettait d'écouter tout ce que je ne pouvais pas écouter autrement, si bien qu'on passait souvent des après-midi et des soirées à écouter Presley, Bill Haley et des tas d'autres trucs qui n'étaient pas encore disponibles chez nous » . À partir de 1958, Johnny fréquente ce qui bientôt devient le lieu culte du rock français : le Golf-Drouot, d'Henri Leproux. C'est là qu'il retrouve d'autres copains, futurs confrères et concurrents : Long Chris, Dany Logan, Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. Sur le tremplin, s'inspirant de ses idoles, il chante des reprises et adaptations françaises du répertoire américain en s'accompagnant à la guitare . À l'Orée du Bois, durant les changements de costumes de Desta et Lee, Johnny chante Elvis, sous les sifflets du public. Dès le second soir, il est renvoyé . Accompagné par Philippe Duval, son premier guitaristeN 8, il cherche à se produire dans divers clubs mais, partout le scénario est identique : on le refuse ou il est remercié . Il obtient ses premiers succès publics en chantant pour les GIs dans les bases américaines . Le 30 décembre 1959, Johnny Halliday participe à l'émission radio Paris cocktail de Pierre Mendelssohn, avec en vedette Colette Renard. Il chante Viens faire une partieN 9. Remarqué par Jil et Jan, deux auteurs-compositeurs enthousiasmés par sa prestation, ils le présentent à Jacques Wolfsohn de la maison de disques Vogue


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